Ou Seta dans sa version originale, est un roman simplement bouleversant. Sa lecture m'a fait penser aux écrivains du courant du Nouveau Roman, qui au-delà de l'utilisation des mots pour signifier, ont utilisé aussi l'espace de la page blanche, la mise en forme, pour en dire encore plus. C'est autrement qu'on apprend à regarder les mots après s'être perdu dans le Japon enflammé de la fin du XIXème siècle. Ce livre de quelques pages, une cent-cinquantaine tout au plus, donne une vraie leçon d'écriture.
